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Le Brésil (Brasil en portugais), officiellement la République fédérative du Brésil, est le pays le plus vaste et le plus peuplé d'Amérique latine. Avec une superficie de 8 547 400 km² et une population de 191 043 661 habitants, c'est aussi le cinquième pays du monde par la superficie et par le nombre d'habitants[1]. En 2007, le Brésil est la dixième puissance économique mondiale avec un PIB de 1 314 Mds $ soit 2,42 % du PIB mondial[2]. Il couvre la moitié du territoire de l'Amérique du Sud, partageant des frontières avec tous les pays du subcontinent à l'exception du Chili et de l'Équateur.
Le Brésil possède des caractéristiques communes avec la plupart des autres pays d'Amérique du Sud : c'est un pays en majorité catholique, la densité humaine moyenne est assez faible et la population est fortement urbanisée (à 84 %). Colonie prospère de la couronne portugaise durant plusieurs siècles, le pays est aujourd'hui le seul héritage du Portugal en terre américaine et qui se manifeste principalement par la langue officielle, le portugais.
République fédérale et libérale, le Brésil présente de forts contrastes géographiques et sociologiques. Alors qu'une grande partie du territoire est couvert par la forêt amazonienne pratiquement vide d'êtres humains, la côte sud-est abrite les mégapoles de São Paulo et Rio de Janeiro. Les inégalités économiques sont parmi les plus élevées du monde[3][4].
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Histoire [modifier]

● Le blason de la République avait, en son origine, sur le ruban, le nom adopté par le pays après l'abolition de la monarchie : Estados Unidos do Brasil (États-Unis du Brésil). La version présente, établie par la loi n°5700, du 1er septembre 1971, reflète le changement du nom officiel du pays pour República Federativa do Brasil (République fédérative du Brésil)[5].
● Le drapeau brésilien a un grand losange jaune sur un fond vert. Le vert représente les champs fertiles et les forêts du Brésil. Le jaune représente sa richesse en or, qui est trouvé dans de nombreuses parties du pays. Au centre du losange se trouve une sphère bleue qui symbolise le ciel bleu marin qu'on retrouve d'habitude dans les régions tropicales du globe terrestre. Dans ce ciel, on retrouve 27 étoiles qui représentent la capitale du pays et les 26 États fédérés. Au milieu de la sphère, il y a une bannière blanche avec l'inscription Ordem e Progresso, qui signifie "ordre et progrès". La disposition des étoiles du drapeau reflète celle du ciel de Rio de Janeiro le 15 novembre 1889 à 20 h 30, date de l'inauguration de la République[6].

Les tentatives de colonisation française au Brésil : la France antarctique et la France équinoxiale
La colonisation portugaise [modifier]

En 1500, Pedro Alvares Cabral découvre les côtes brésiliennes et annonce avoir découvert de nouveaux territoires revenant au Portugal. Selon le traité de Tordesillas signé en 1494 sous l'égide du pape Alexandre VI, toutes les terres nouvellement découvertes situées à plus de 370 lieues à l'ouest du Cap Vert allaient à l'Espagne, et les autres allaient au Portugal. Ce qui forme aujourd'hui la moitié est du Brésil revenait ainsi au Portugal.
Des navigateurs reviennent au Brésil et rapportent le bois de Brésil, bois de couleur braise qu'ils achètent aux Indiens et auquel le Brésil doit son nom actuel. Toutefois, l'entreprise de colonisation à proprement parler ne commence que dans les années 1530, sous le règne de Jean III. En 1532 est fondé le premier village São Vicente. En 1533, le Brésil est divisé en quinze capitaineries, chacune dirigée par un donatário héréditaire. Seules deux capitaineries prospèrent : São Vicente et Pernambouc. C'est dans cette dernière qu'est d'abord introduite de la canne à sucre, principale richesse commerciale du Brésil jusqu'au début du XVIIIe siècle. Devant le relatif échec de la colonisation, le roi du Portugal place le Brésil sous son autorité directe et nomme un gouverneur général qui chapeaute les quinze capitaineries. Il s'établit à Bahia.
Durant l'été 1554, Nicolas Durand de Villegagnon visita secrètement la région du Cabo Frio, sur la côte brésilienne, où ses compatriotes se cachaient habituellement. Là, il obtint des informations de grande importance auprès des Indiens Tamoios, s'informant des habitudes des Portugais sur ce littoral et récoltant les données nécessaires à une future expédition en vue de fonder un établissement colonial. Le site choisi se situait près de deux cent kilomètres au sud : la baie de Guanabara, que les Portugais évitaient en raison de l'hostilité des indigènes de la région. Le projet était de transformer cette zone en une puissante base militaire et navale, depuis laquelle la Couronne française pourrait tenter de contrôler le commerce avec les Indes occidentales. C'est le début de la « France antarctique», nom donné à l'éphémère colonie française qui occupa la baie de Rio de Janeiro au Brésil, de 1555 à 1567 et finalement fut éliminée par l'arrivée de renforts portugais. En réponse aux autres tentatives françaises de conquête territoriale au Brésil (avec la France équinoxiale près de São Luís (Maranhão) entre 1612 et 1615), la Couronne portugaise décida d'intensifier la colonisation du Brésil et d'améliorer son statut.
Le Brésil commence à se développer économiquement. L'exploitation de la population indienne locale n'est plus suffisante pour la production sucrière et en 1550, les premiers esclaves sont importés d'Afrique. La traite négrière dure jusqu'au milieu du XIXe siècle : le Brésil est le pays ayant reçu le plus d'esclaves noirs, avec environ 5,5 millions d'Africains déportés du XVIe siècle à 1850, soit 40 % du total[7].
À la fin du XVIIe siècle, on trouve de l'or à l'intérieur des terres. L'activité minière prend alors une importance considérable et permet l'essor d'une vaste région connue sous le nom de Minas Gerais.
L'indépendance [modifier]
En 1807, Napoléon envahit le Portugal ; le régent Jean VI s'embarque pour le Brésil et s'installe à Rio. Lorsqu'il quitte l'Amérique, en 1821 seulement, il laisse son fils Dom Pedro. Les Cortes cependant veulent ramener le Brésil au rang de simple colonie et rappellent Dom Pedro au Portugal. Celui-ci, soutenu par la population brésilienne, refuse de rentrer en Europe et proclame l'indépendance du Brésil. Il est déclaré empereur en 1823. En 1825, le Portugal reconnaît l'indépendance brésilienne. En 1831, pourtant, Pierre Ier, très contesté, doit abdiquer. Il transmet le pouvoir à son fils Pierre II, alors âgé de six ans. Pierre II est déclaré majeur en 1840.
Sous le règne de Pierre II, le Brésil connaît un début de modernisation et d'industrialisation. L'esclavage est aboli, mais plus tardivement que dans les pays européens, puisqu'il n'est entièrement supprimé qu'en 1888. En 1889, l'armée renverse Pierre II et la République est proclamée, mais le pays ne devient pas une démocratie pour autant.
Le 4 octobre 1930, Getúlio Vargas devient président après un coup d'État. Il reste au pouvoir jusqu´en 1945. En 1942, suite à des attaques de sous-marins allemands, le pays entre dans la Seconde Guerre mondiale. En 1945, Vargas doit démissionner et le Brésil connaît une vingtaine d'années de démocratie.
À partir de 1964, le Brésil connaît, comme d'autres pays d'Amérique latine, une dictature militaire de droite. Dans les années 1970, le gouvernement brésilien participe à l'opération Condor, vaste plan de coordination entre les dictatures militaires latino-américaines afin de lutter contre les opposants aux régimes dans tout le continent. On dénombre, au Brésil, un grand nombre de groupes révolutionnaires qui, dès 1964, ont organisé la résistance contre le pouvoir militaire. La plupart d'entre eux ont pris forme dans les milieux d'étudiants. Parmi eux, on peut citer le MR-8, plutôt basé à Rio de Janeiro, ou l'ALN (Action de libération nationale), basée à São Paulo.
En 1985, Tancredo Neves, est élu à la présidence mais meurt avant son entrée en fonction. C'est alors José Sarney qui devient président. La démocratie s'installe dans un contexte économique et financier difficile.
Le 27 octobre 2002, Luiz Inácio Lula da Silva, ancien syndicaliste, remporte l'élection présidentielle. Il est réélu le 28 octobre 2006. Il est le premier président socialiste du Brésil.
Politique [modifier]


Le Brésil est une république fédérative présidentielle, composée de 26 États et d'un district fédéral. Sa constitution a été adoptée en 1988.
Le président est élu pour un mandat de 4 ans et peut être réélu une fois. Le président actuel est Luiz Inácio Lula da Silva, surnommé Lula.
Le droit de vote est facultatif pour les citoyens qui ont entre 16 et 18 ans et pour ceux qui ont plus de 65 ans, il est obligatoire pour les citoyens qui ont entre 18 et 65 ans. La très grande majorité des Indiens ont le statut de mineur protégé et sont, à ce titre, dépourvus de droits civiques[8].
Le pouvoir législatif est exercé par la Chambre des députés et le sénat. La Chambre des députés est composée de 513 sièges et le sénat compte 81 membres (3 sénateurs par État et 3 sénateurs pour le district fédéral).
Géographie [modifier]
Le Brésil s'étend sur une superficie totale de 8 547 877 km². La majorité de la population vit près de la côte atlantique, qui, dans le sud, est bordée par la Serra do Mar.
Le vaste plateau du Brésil occupe une grande partie du sud et de l'est du pays. Dans le nord du pays, région de la forêt amazonienne, les altitudes sont moins élevées. Les densités de population y sont globalement faibles.
La saison pluvieuse s'étale de novembre à mai au nord, avec des pluies très importantes sur les forêts pluvieuses. Le sud connaît lui des étés chauds et des hivers froids (en juillet-août). De manière générale, le climat est légèrement plus tempéré en bordure de mer, et en altitude, et sous la canopée en forêt.
En plus de la partie continentale de son territoire et d'îles proches de la côte, le Brésil possède quelques petits groupes d'îles et d'îlots dans l'Atlantique : les Rochers de Saint-Pierre et Saint-Paul, Fernando de Noronha, Trindade et Martim Vaz ainsi que les petites îles de corail appelées atoll des Roches.
On distingue cinq grandes régions brésiliennes :
Sud [modifier]

États : Paraná, Santa Catarina et Rio Grande do Sul
Constituée de moyennes montagnes dans sa partie nord et de vastes plaines appelées pampas, dans sa partie méridionale, cette région, au climat subtropical humide, la seule région brésilienne à ne pas avoir un climat chaud toute l'année; est hautement développée et marquée dans sa culture quotidienne par l’immigration européenne, notamment allemande et italienne. En effet, son habitat et ses types humains (parfois on se croirait en Bavière), ainsi que le folklore gaúcho, sont proches de ceux de la vieille Europe.
Porto Alegre (plus connue depuis le Forum Social Mondial) et Curitiba (modèle de planification urbaine) sont les deux plus grandes villes du sud brésilien. Aux frontières de l’Argentine et du Paraguay se trouvent les chutes d’Rio Iguaçu, l’une des plus belles merveilles de la nature. Enfin, à 20 km de là, sur le fleuve Paraná se trouve Itaipu, le second plus grand barrage hydroélectrique du monde, après celui des Trois-Gorges, en Chine.
Sud est [modifier]
États : Espírito Santo, Minas Gerais, Rio de Janeiro et São Paulo
C’est la région la plus urbanisée et la plus industrialisée du Brésil, avec trois villes très importantes : Rio de Janeiro, Belo Horizonte et São Paulo.
Rio de Janeiro est l’ancienne capitale fédérale et la capitale de l'État de Rio de Janeiro. La ville est située dans une des plus belles baies du monde, dominée par le Pain de Sucre et la statue du Cristo Redentor (Corcovado), perchée à 700 m d’altitude. Son carnaval et ses écoles de samba l’ont rendue célèbre, ainsi que ses plages, comme Copacabana, Ipanema et Leblon. Capitale culturelle du pays, elle est la ville la plus importante en matière artistique. On y trouve l'Academia Brasileira de Letras, la plus grande bibliothèque nationale du pays, le Museu Nacional et le Theatre Municipal (bâtiment inspiré de l'opéra de Paris). Le Maracanã, le 3e stade le plus grand du monde, est aussi à Rio.
Il y a aussi de magnifiques plages autour de Rio (Angra dos Reis, Cabo Frio et Búzios). Dans le sud de l'État se trouve la petite ville de Parati qui offre de splendides façades baroques de couleur bleue, ocre ou vert qui se reflètent dans les eaux calmes de sa rade. À la Serra do Mar se trouve la ville de Petrópolis, fondée par l'empereur Dom Pedro II et l'on peut encore y voir son palace d'été, une très grande attraction touristique.
Située au carrefour des routes de l'État du Minas Gerais (« mines générales » en français), où eut lieu au XVIIe siècle une des plus grandes ruées vers l'or, Belo Horizonte s’étend sur plus de 20 km.
São Paulo, fondée par les Jésuites en 1554, est aujourd’hui la troisième plus grande ville au monde après Tokyo et Mexico. On y croise une population d’origine européenne, japonaise ou arabe qui a fait de cette ville la capitale mondiale du café, un des plus grands centres d’affaires de la planète et la première ville économique du Brésil. São Paulo est aussi la ville la plus riche du pays.
Nord est [modifier]
États : Alagoas, Bahia, Ceará, Maranhão, Paraíba, Pernambuco, Piauí, Rio Grande do Norte et Sergipe
Englobant neuf États du Brésil, le Nord-Est (ou « Nordeste ») a connu son heure de gloire au XVIIe siècle, avec la canne à sucre. Les villes de Salvador (la plus « africaine » du Brésil), São Luís do Maranhão (fondée par des Français en 1612), Recife (« la Venise du Nordeste ») ou Olinda (« la hollandaise »), par leur précieux héritage d’architecture coloniale et la beauté de leurs façades décorées d’azulejos (faïences bleues), sont les témoins de ce passé fastueux.
Aujourd'hui, la région compte 50 millions d’habitants. Elle souffre d'importantes difficultés socio-économiques malgré la présence de ressources naturelles importantes, parmi lesquelles des gisements pétroliers. Les inégalités sociales sont particulièrement fortes. Les sécheresses cycliques qui frappent le sertão, zone semi-aride de l’intérieur du Nordeste, terre des légendaires cangaceiros (tantôt héros, tantôt bandits), ne facilitent pas la vie de milliers de paysans sans terre, obligés d’émigrer vers les grandes métropoles du Sud.
Centre-Ouest [modifier]
États : Mato Grosso, Mato Grosso do Sul, Goiás et Brasilia.
Cette région reste peu peuplée. À l'extrême est de la région, on trouve Brasilia, capitale du Brésil depuis 1960. Plus à l'ouest, l'État du Mato Grosso occupe l'essentiel de la région ; l'activité agricole est en expansion et provoque une importante déforestation. C'est dans cette région que se trouve la partie brésilienne du Pantanal, la plus grande terre inondée de la planète et l'une des régions présentant la plus forte biodiversité dans le monde.
Nord [modifier]
États : Acre, Amapá, Amazonas, Pará, Rondônia, Roraima et Tocantins.
Le Nord du Brésil est en grande partie couvert par la forêt amazonienne. La densité humaine est encore très faible, un peu plus de 4 hab/km² dans l'État de Pará, à l'ouest, deux fois dans celui d'Amazonas. Les deux principales villes, Manaus dans l'Amazonas et Belém dans le Pará, se trouvent le long de l'Amazone.
L'Amazonie constitue la plus grande réserve biologique du monde, avec environ un dixième des espèces vivantes mondiales[9]. Au cours des années 1970-80, les différents projets de développement et de migrations intérieures ont entraîné un déboisement préoccupant et des conflits entre les posseiros (propriétaires de terres, souvent illégaux) et les Indiens. Actuellement, la protection de la forêt, ainsi que le respect des terres indiennes, deviennent des priorités du gouvernement brésilien.
Faune [modifier]
Recouvert en partie par le plus grand bassin forestier de la planète, l'Amazonie, le Brésil est l'un des pays les plus riches du monde en termes de biodiversité. Il fait partie d'ailleurs des 17 Pays mégadivers. Forêts tropicales de plaines, de montagnes, subtropicales, savanes, pampas, marais, côtes, le kaléidoscope d'habitats offrent autant de niches écologique aux milliers d'espèces recensées, peut être même millions.
Plus de 600 espèces de mammifères sont présentes au Brésil. Cela englobe plusieurs espèces de la famille des félins, comme le jaguar, le puma et le jaguatirica ou ocelot. Parmi les autres mammifères, on trouve les paresseux, les antas (tapirus americanus), les tatous, les dauphins marins, les capivaras (grands rongeurs aquatiques dont certains peuvent peser jusqu'à 66 kg) et environ 30 espèces de singes. Le Brésil, avec ses 1772 espèces connues, possède la plus grande variété d'oiseaux au monde, après la Colombie et le Pérou. Dont 230 endémiques, parmi lesquels nandous, hoccos, rapaces, perroquets, toucans, pics, coq-de-roche, cotingas, tyrans, etc. Il y a au moins 40 espèces de tortues, 120 espèces de lézards, 230 espèces de serpents, 5 espèces d'alligators, 330 espèces d'amphibies et 1500 espèces de poissons d'eau douce. Les naturalistes ont répertorié plus de 100 000 invertébrés au Brésil, parmi lesquels plus de 70 000 insectes. La forêt amazonienne renferme la plus grande concentration d'organismes biologiques au monde. Personne ne sait réellement combien on y trouve d'espèces, mais les scientifiques estiment qu'elles représentent de 15 à 30 % de l'ensemble des espèces connues dans le monde.
Alors que les naturalistes répertorient de nouvelles espèces de poissons d'eau douce, leurs découvertes laissent entrevoir qu'il pourrait y avoir jusqu'à 3 000 sortes de poissons dans les fleuves et lacs d'Amazonie. Parmi les poissons spécifiques à la région, citons le pirarucu, que l'on dit être le plus grand poisson d'eau douce du monde, avec des spécimens qui mesurent plus de 2 mètres de long et qui pèsent jusqu'à 125 kg, le tambaqui, qui appartient à la famille des frugivores et possède des dents capables de casser des graines aussi dures que celles de l'hévéa (l'arbre à latex) ou du palmier jauari, et le piranha.
Découpage administratif [modifier]

Le Brésil est composé de vingt-six États et d'un district fédéral, dont la capitale est Brasilia.
Frontières terrestres [modifier]
Les frontières terrestres du Brésil mesurent 14 691 km au total.
- 3 400 km avec la Bolivie
- 2 200 km avec le Venezuela
- 1 643 km avec la Colombie
- 1 560 km avec le Pérou
- 1 290 km avec le Paraguay
- 1 224 km avec l'Argentine
- 1 119 km avec le Guyana
- 985 km avec l'Uruguay
- 673 km avec la Guyane française, (France)
- 597 km avec le Suriname
Seuls deux pays d'Amérique du Sud n'ont pas de frontière avec le Brésil : le Chili et l'Équateur. Les frontières du Brésil sont le résultat d'une active conquête de l'ouest, initiée dès le XVIIe siècle par les bandeirantes mais non terminée.
La frontière franco-brésilienne (entre la Guyane française et l'État de l'Amapá) est la plus grande frontière française.
Forces armées brésiliennes [modifier]


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Les forces armées brésiliennes se composent de l'armée de terre (Exército), la marine brésilienne (Marinha) dont l'infanterie et l'aviation ainsi que la force aérienne brésilienne (Força Aéra Brasileira, FAB).
Les forces armées se composent de 287 000 soldats actifs.
L'armée de terre brésilienne (Exército) forte de 189 000 hommes et femmes peut mettre en œuvre 220 chars d'assaut.
Les forces aériennes ont plus de 700 avions dont des Mirage 2000, les fameux Embraer EMB 312 Tucano et Super Tucano, Lockheed C-130 Hercules, AMX International AMX. Le transport du président du Brésil est aussi assuré par les forces aériennes. En 2001, le ministère de la défense de la République française vend son porte-avions Foch aux Brésiliens. Il est rebaptisé lors de la transaction São Paulo.
Il existe une obligation militaire pour des hommes à partir de 18 ans, le service militaire de base dure neuf à douze mois. Le budget de la défense en 2005 s'élevait à 9,94 milliards de dollars américains soit environ 1,3 % du produit intérieur brut, une valeur plutôt inférieure à la moyenne mondiale (l'Allemagne environ 1,6 %).
Les militaires sont aussi utilisés en temps de paix à la protection contre les catastrophes et au service de sauvetage, ainsi que pour des services scientifiques (sur la base antarctique Comandante Ferraz). Le Brésil assure le commandement de la mission de Paix Minustah en Haïti de 6 000 hommes dont 1 200 Brésiliens, depuis le 1er juin 2004.
Le contrôle aérien civil est aussi sous la responsabilité des forces aéronautique, ainsi que l'Infraero (organisme qui gère les aéroports), et le Centre de lancement d'Alcântara.
La police militaire n'est pas à confondre avec les forces armées brésiliennes sous la responsabilité de l'Union (pouvoir fédéral), puisque chaque État fédéral en a la responsabilité.
Économie [modifier]
Article détaillé : Économie du Brésil ~ Liste d'entreprises brésiliennes

Une crise économique éclate en 1998.
Le Brésil a le plus important PIB total d'Amérique latine. Le PIB par habitant en revanche est inférieur à celui de l'Argentine, du Chili et du Mexique. Quoique disposant d'une puissante agriculture commerciale et d'un secteur industriel assez diversifié, le Brésil est largement tertiarisé : en 2006, le secteur des services représentait 64 % du PIB[10].
La fragile croissance économique ne s'est pas faite sans douleur. Les disparités économiques sont fortes et constituent un important enjeu politique.
Le Fonds monétaire international décide alors d'accorder un prêt de 41,5 milliards de dollars américains en novembre 1998, car le Brésil a adopté les réformes imposées (privatisation) et a réduit ses dépenses budgétaires, notamment dans l'éducation. Aujourd'hui, l'économie tend à se stabiliser, mais reste fragile.
Le 15 avril 2008, le Brésil entre dans une nouvelle ère de son histoire économique avec l'annonce de la découverte d'immenses gisements pétroliers dans le Bassin de Santos. Ceux-ci seraient de l'ordre de 33 milliards de barils[11].
Agriculture [modifier]
L'agriculture ne représente qu'environ 5 % du PIB[12]. Toutefois, le Brésil est une grande puissance agricole d'exportation. Certaines cultures commerciales telles que le soja sont en plein essor. Toutefois, la propriété foncière est très inégalement répartie et la pauvreté rurale reste importante. Les progrès de l'agriculture sont liées à une forte déforestation. En effet, chaque année, les pâturages sont dans un état avancé de dégradation, les agriculteurs cherchent de nouvelles terres car les rendements sont de plus en plus faibles ce qui entraîne la déforestation.
Malgré son décollage industriel, le Brésil n'a pas renoncé à son développement agricole : il reste un des tout premiers exportateurs mondiaux dans ce domaine, juste derrière les États-Unis, les Pays-Bas et la France. Il y est parvenu en s'adaptant rapidement à la demande et en mettant sur le marché de nouveaux produits, qui ont parfois éclipsé les plus anciens.
Ainsi, alors qu'il ne produisait pas de soja avant 1975, il est devenu rapidement le deuxième producteur dans le monde. Profitant d'un hiver rigoureux en Floride, il a pu s'emparer d'une bonne part du marché des jus d'oranges dont il contrôle à présent la moitié des exportations mondiales.
En 1959, le café représentait encore 57 % des exportations ; aujourd'hui, les annuaires statistiques ne se donnent plus la peine de le distinguer et le noient dans une rubrique " café, thé, épices ", bien que le Brésil en soit est toujours le premier producteur au monde.
Pour comprendre cette situation, il faut prendre en compte deux phénomènes. Le premier est le développement, en aval, d'un puissant complexe agro-industriel, qui transforme et valorise les denrées agricoles. Ainsi les tourteaux produits à partir du soja sont utilisés dans l'alimentation des volailles vendues jusque sur les marchés du Moyen-Orient où le Brésil concurrence vigoureusement les éleveurs bretons. L'autre raison est la capacité que possède le Brésil d'accroître sa production en défrichant de nouvelles terres. Entre 1975 et 1985, les exploitations ont conquis 52 millions d'hectares, soit plus d'une fois et demie la surface agricole de la France.
C'est en partie pour ouvrir de nouvelles terres qu'ont été construites certaines routes. La colonisation de l'Amazonie n'a pas résolu les problèmes fonciers du Nordeste et du Sud mais, du moins, les grands axes ont-ils permis la conquête des cerrados, ces savanes arborées du Centre-Ouest (Mato Grosso, Goiás), où se sont développées les cultures mécanisées du riz et du soja. Tout ne va pourtant pas bien dans ce secteur. L'érosion des sols est préoccupante dans le Paraná, la conquête de l'Amazonie a entraîné d'énormes défrichements, rapidement suivi par un fort lessivage des sols.
Coopération régionale [modifier]
Depuis 1991, le Brésil fait partie du Mercosur (en portugais « Mercosul »), marché commun du « cône sud » de l'Amérique latine incluant l'Argentine, le Paraguay, l'Uruguay et depuis 2005 le Venezuela. C'est un marché commun, tout comme l'Union européenne ou l'ALENA. Le Brésil, par son poids économique, y occupe de facto une position dominante.
Le 1er février 2006, l'Argentine et le Brésil signent, après près de trois ans de négociations, un accord qui doit permettre de protéger les secteurs de production qui pourraient être trop durement affectés par la compétition du pays voisin. Le Mécanisme d’adaptation compétitive (MAC) permet de fixer des droits de douane sur le produit « trop compétitif » du pays voisin pour trois ans, renouvelable une fois.
Démographie [modifier]

Article détaillé : Démographie du Brésil
Population : 189,985,135 habitants (2006), 191.043.661 millions estimés en 2009 (source : Institut brésilien de géographie et de statistiques – IBGE).
Densité : 20 hab./km²
Répartition par âge : 0-14 ans : 28,57 % ; 15-64 ans : 65,98 % ; + 65 ans : 5,45 %
Répartition ethnique : blancs 49,7 % ; couleur brune 42,6 % ; noirs 6,9 % ; asiatiques 0,5 % ; indiens 0,4 %[13].
Répartition par religion : catholiques 73,8 % ; protestants 15,4 % : divers autres 10 % dont une centaine de sectes
Espérance de vie des hommes : 69,74 ans (en 2005)
Espérance de vie des femmes : 76,85 ans (en 2005)
Taux de croissance de la population : 1,06 % (2005-2002)
Taux de natalité : 16,83 pour mille (en 2005)
Taux de mortalité : 6,15 pour mille (en 2005)
Taux de mortalité infantile : 30,5 pour mille (en 2006)
Taux de fécondité : 1,91 enfants/femme (en 2006)
Taux de migration : + 0,07 pour mille (en 2006)
Insécurité, assassinats : 20 000 (2006).
Revenu moyen de la population : 11 567$ canadien par année(en 2006)
Dans la population brésilienne, les Amérindiens étaient environ 100 000 dans les années 1970[14] pour plus de 700 000 aujourd'hui (chiffres de 2000 de l’IBGE). Toutefois, 30 % des Brésiliens ont une ascendance amérindienne[15].

- Suite à la traite atlantique, on compte à peu près 80 millions de Brésiliens d´origine africaine. C'est le pays avec le plus grand nombre d´habitants d'origine Africaine, encore plus d'habitants que le Congo-Kinshasa ou même l'Égypte[16].
Le Brésil accueille de grandes diasporas :
- 6 millions de Brésiliens sont d'origine libanaise, vivant principalement à São Paulo, Belo Horizonte et Rio de Janeiro[17].
- La plus forte communauté d'origine japonaise du monde (hors Japon) est aussi présente à São Paulo, avec 1,6 million de personnes[18].
- 25 millions de Brésiliens sont d'origine italienne, approximativement 15 % de la population bresilienne[19].
- Près de 190 000 personnes sont de confession juive, faisant ainsi du Brésil le huitième foyer diasporique juif (après les États-Unis, Israël, la France, la Russie, l'Ukraine, le Canada, la Grande-Bretagne et l'Argentine)[20].
- On trouve aussi dans le sud des lieux d'émigration de populations germanophones (ex : la ville de Blumenau). On estime que 5 à 18 millions de Brésiliens sont d'origine allemande[21],[22].
Voir aussi [modifier]
- Peuple indigène du Brésil
- Traite des Noirs
- Immigration portugaise au Brésil
- Immigration italienne au Brésil
- Immigration allemande au Brésil
- Immigration japonaise au Brésil
- Immigration arabe au Brésil
- Immigration juive au Brésil
Société multiraciale [modifier]
La croissance du peuple brésilien est comparable à celle d'un arbre « qui grandit par une sorte de nécessité intérieure », écrivait Georges Bernanos. La sève qui irrigue cette vaste ramure partie d'un tronc indien puis européen s'est enrichie au cours des siècles de greffes africaines et asiatiques. De ce mélange des sangs, du rapprochement de ces cultures, une conscience unanime est née dans une société qui s'affiche aujourd'hui multiraciale.
Criminalité [modifier]
D'après le journal Le Monde du 22 février 2005, 50 000 homicides en moyenne, dont 36 000 par arme à feu, sont commis au Brésil chaque année, ce qui le place au troisième rang mondial derrière la Colombie et la Russie. 17 millions d'armes à feu circulent dans le pays[23]. Le dimanche 23 octobre 2005, un référendum propose aux Brésiliens d'interdire la vente d'armes, mais il est rejeté par les citoyens à une grande majorité.
Une série d'attaques a fait 170 morts (dont 38 membres des forces de l'ordre) entre la nuit du 12 mai et le 16 mai 2006 à São Paulo et dans sa région[24]. Ces attaques visaient la police de l'état ainsi que des casernes de pompiers. Elles ont été attribuées au crime organisé, en particulier au "Premier commando de la capitale" (PCC). Elles constitueraient des représailles au transfert de plusieurs prisonniers vers des établissements pénitentiaires de haute sécurité. Elles ont d'ailleurs été accompagnées de plusieurs mutineries. Entre le 11 et le 15 juillet 2006, 106 attentats ont été perpétrés contre des tribunaux, des supermarchés, des banques, des autobus et des commissariats[25] : ces actes de violence sont de nouveau attribués aux PCC.
Le Brésil rural est devenu en un quart de siècle un pays fortement urbanisé : buildings et gratte-ciel, ghettos chic et résidences fastueuses s'opposent à l'immense marée des bidonvilles, les favelas. Dans ces métropoles trop vastes, nantis et laissés-pour-compte se côtoient dangereusement.
Religions [modifier]

Selon le recensement officiel de l'année 2000, le pays est très majoritairement chrétien :
- Catholiques : 73,6 %
- Protestants : 15,4 %
- Spirites : 1,3 %
La plupart des Amérindiens pratiquent des rites traditionnels. L’Église est officiellement séparée de l’État.
L'islam est en constante augmentation depuis ces dix dernières années[26]. Selon le Centre islamique pour la diffusion et l'éducation culturelle, il y aurait plus de 30 000 musulmans. Ce chiffre inclut les immigrés provenant de pays arabes mais également un nombre croissant de Brésiliens convertis[27].
Culture [modifier]

Article détaillé : Culture du Brésil
Médias [modifier]
- 293 quotidiens presse. Les plus vendus sont Folha de S. Paulo, O Globo, Jornal do Brasil et O Estado de São Paulo.
- 19 chaînes de télévision publiques, 218 chaînes privées.
- 1 radio publique, 2 000 radios indépendantes.
Société [modifier]
Le Brésil fait partie des pays émergents. Les inégalités économiques sont parmi les plus élevées au monde. La ségrégation sociale et raciale existe de facto entre les pauvres des bidonvilles et les familles les plus riches, qui se retranchent dans des quasi bunker pour se protéger de la délinquance, notamment des rapts à Rio de Janeiro et São Paulo.
Même si l'antiracisme et le métissage font partie du nationalisme brésilien, de nombreux préjugés raciaux subsistent. Le Brésil compte la deuxième grande population noire ou métisse au monde après le Nigéria. 49,5% de la population se dit noire ou métisse selon les sondages (IBGE 2006).
Élu en 2002 sur un programme de réduction des inégalités sociales, le président Lula a lancé le 30 janvier 2003 un programme « Faim zéro » afin d'éliminer la faim au Brésil. Dans ce programme s'inscrit la bolsa familia, qui lie le versement d'une somme d'argent aux familles pauvres à la scolarisation de leurs enfants. Ce programme est entré progressivement en vigueur et touche en 2006 près de 30 % de la population. Il aurait contribué de manière significative à une baisse récente de la pauvreté au Brésil d'après un rapport de la Banque mondiale[28].
En 2007, on comptait environ 50 000 homicides par an dans tout le pays[29]. Entre janvier et septembre 2007, la police a tué 1 300 personnes rien que dans l'état de Rio, soit une augmentation de 60 %[29]. Chaque jour, trois jeunes de 15 à 24 ans sont assassinés[29]. Une automobile est volée à Rio de Janeiro toutes les douze minutes[29].
Langue [modifier]
Le portugais est la langue officielle du Brésil depuis la Constitution de 1988 (article 13). C'est la langue parlée par la quasi-totalité de la population. Mais il existe 170 langues autochtones et une trentaine issues de l'immigration.
La langue portugaise, apportée par les colons du Portugal, est proche de celle parlée au Portugal. Elle en diffère par des mots, des expressions et des accents liés notamment au métissage culturel et aux particularités sud-américaines (climat, végétation, alimentation) de ce pays.
Suite à plusieurs réformes, l'orthographe s'est différenciée, notamment avec la suppression de consonnes non sonores : par ex. electricidade (Portugal) s'écrit eletricidade (Brésil). Mais une nouvelle réforme est en cours pour la langues portugaises, cette réforme de l'orthographe s'applique au Brésil à partir du 1er janvier 2009, pour une période d'adaptation de quatre ans à l'issue de laquelle les nouvelles règles s'appliqueront entièrement. Les mêmes règles orthographiques s'appliqueront au Portugal, où la période de transition s'étalera sur six ans, et dans les 6 autres états où le Portugais est la langue officielle : l'Angola, le Cap Vert, le Timor oriental, la Guinée-Bissau, le Mozambique, et São Tomé et Príncipe. Mais les différences entre le portugais européen et le portugais américain sont sensiblement les mêmes qu'entre celles séparant d'autres langues européennes (français, espagnol, anglais) de leurs correspondantes américaines.
L'enseignement de l'espagnol est obligatoire à l'école depuis une loi de 2005.
Sports [modifier]
Le Brésil est connu pour son football : l'équipe nationale a remporté à cinq reprises la coupe du monde de football (1958, 1962, 1970, 1994 et 2002). Le joueur le plus emblématique de ce pays est Pelé, les plus connus aujourd'hui sont Ronaldo, Ronaldinho, Robinho et Kaká, Ballon d'or 2007. C'est le sport le plus populaire sur le plan national.
Des Brésiliens se sont illustrés dans d'autres sports au niveau international : Gustavo « Guga » Kuerten pour le tennis, Ayrton Senna, Emerson Fittipaldi, Nelson Piquet et Felipe Massa en Formule 1, ainsi que Torben Grael et Robert Scheidt pour la voile.
La pratique des arts martiaux spécialement le judo et le jiu-jitsu brésilien ou Gracie jiu-jitsu est actuellement très développée au Brésil.
Une mention spéciale pour la capoeira, sport typiquement brésilien, à mi-chemin entre la danse et le sport de combat.
Le Brésil possède aussi une équipe de volley-ball qui a déjà remporté plusieurs fois les championnats mondiaux. Elle est reconnue avec l'Italie comme étant l'une des meilleures équipes de volley-ball au monde.
Aux différents Jeux olympiques, le Brésil a remporté 343 médailles (55 or, 117 argent et 171 bronze). Torben Grael est le Brésilien le plus médaillé au JO avec 5 médailles (2 en or, 1 en argent et 2 en bronze).
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